Trop de fer dans le sang : comprendre et agir naturellement
Trop de fer dans le sang signifie un taux de fer trop élevé dans le sang. Il est également aussi appelé surcharge en fer ou hyperferritinémie, peut venir de plusieurs endroits. La plus connue est l’hémochromatose. Il s’agit d’une maladie génétique qui entraîne une accumulation progressive de fer dans l’organisme. Les excès peuvent aussi être liés à des facteurs alimentaires, des compléments mal adaptés, ou certaines pathologies inflammatoires. 🔎 Avant-proposLes conseils présentés dans cet article relèvent de propositions naturelles et d’une démarche de bien-être. En aucun cas, ils ne doivent être considérés comme des traitements médicaux. La naturopathie n’a pas vocation à soigner, diagnostiquer ou remplacer un suivi médical. Il est essentiel de consulter un médecin pour établir un diagnostic fiable et bénéficier d’un accompagnement adapté. Les pistes naturelles évoquées ici peuvent être envisagées en complément, une fois l’avis médical posé. Pourquoi un excès de fer est-il dangereux ? Le fer est essentiel au bon fonctionnement du corps, principalement pour la formation de l’hémoglobine c’est à dire le sang. . Mais en excès, il devient pro-oxydant. Ce qui peut favoriser: du stress oxydatif, des dommages cellulaires, des pathologies chroniques (foie, cœur, pancréas…). Des études médicales indiquent qu’un taux élevé de ferritine peut être associé à une augmentation de risque cardiovasculaire. Les causes fréquentes d’un taux de fer élevé L’une des causes principales d’un excès de fer dans le sang est l’hémochromatose héréditaire. Cette maladie génétique conduit à une absorption excessive du fer alimentaire, que l’organisme stocke dans les organes vitaux comme le foie, le cœur ou le pancréas, avec des conséquences parfois graves à long terme. Une autre cause fréquente est la supplémentation non encadrée en fer. Beaucoup de personnes prennent des compléments riches en fer pour lutter contre la fatigue, sans vérification préalable de leur statut, ce qui peut rapidement conduire à un excès. Des habitudes alimentaires déséquilibrées, notamment une consommation excessive de viande rouge, de foie ou d’abats, peuvent également favoriser une surcharge de trop de fer dans le sang surtout si ces apports ne sont pas contrebalancés par des aliments qui freinent l’absorption du fer. Par ailleurs, certaines maladies inflammatoires chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde ou le diabète peuvent engendrer une hyperferritinémie, souvent en lien avec l’inflammation plus qu’avec un véritable excès de fer assimilable. Il y a alors une séquestration du fer en circulation : les taux de fer sérique diminuent, mais le taux de ferritine plasmatique augmente. Enfin, chez les patients recevant des transfusions régulières en cas de maladies du sang ou de traitements lourds, l’accumulation progressive de fer devient un problème inévitable, car le corps ne possède pas de mécanisme d’élimination du fer en excès. Symptômes d’un excès de fer Un taux de fer trop élevé dans le sang peut longtemps passer inaperçu. En effet, les premiers symptômes sont souvents discrets et peu spécifiques. La fatigue chronique est l’un des signes les plus fréquents du trop de fer dans le sang: paradoxalement, l’excès de fer perturbe l’équilibre cellulaire et favorise un stress oxydatif important, ce qui épuise l’organisme au lieu de le tonifier. Progressivement, des douleurs articulaires peuvent apparaître, en particulier au niveau des mains, des poignets ou des hanches, du fait de l’accumulation de fer dans les tissus conjonctifs. Le système digestif peut aussi être affecté: ballonnements, inconfort intestinal, nausées ou troubles du transit sont parfois les seuls signaux d’alerte. Dans les cas plus avancés, une teinte anormalement grisâtre ou bronzée de la peau peut se développer, en lien avec l’atteinte du foie ou des glandes endocrines. Enfin, la perte de libido ou des troubles hormonaux peuvent survenir, car l’excès de fer perturbe le bon fonctionnement des glandes impliquées dans la production hormonale. Approche naturopathique: comment réguler naturellement son taux de fer En tant que naturopathe, l’objectif est de rééquilibrer l’organisme de manière douce et durable. Voici les solutions naturelles à envisager contre le trop de fer dans le sang : 1. Adapter son alimentation Réduire les aliments riches en fer héminique (viandes rouges, abats etc) pour ceux non héminique comme les végétaux Éviter les cuissons acides dans des poêles en fonte , à la place la cuisson vapeur est plus adaptée Favoriser les aliments inhibiteurs d’absorption du fer: thé vert, café, calcium, tanins. Cela ajoute d’autres vertues ! Manger davantage de fibres, qui limitent l’absorption intestinale du fer 2. Soutenir le foie, organe central de la régulation du fer Plantes drainantes: artichaut, chardon-marie, pissenlit Tisanes détox régulières Cure douce de desmodium pour soutenir la régénération hépatique L’application d’une bouillotte chaude sur le foie après le repas 3. Antioxydants naturels Un excès de fer favorise le stress oxydatif: il est donc essentiel d’enrichir l’alimentation en antioxydants comme par exemple: Curcuma, gingembre Fruits rouges, baies, baies de Goji Vitamine C naturelle (acérola), vitamine E, zinc, sélénium 4. Jeûne intermittent et repos digestif Le jeûne ou des périodes d’allègement alimentaire (ex. monodiète, bouillons) permettent à l’organisme de mieux réguler ses réserves minérales. Accompagnement personnalisé en naturopathie Chaque cas est unique. Un bilan naturopathique personnalisé permet d’identifier la cause profonde de la surcharge et de mettre en place un protocole naturel adapté. 👉 Découvrez l’approche de votre naturopathe à Paris 👉 prenez rendez-vous dès maintenant. Offrez-vous 7 jours pour retrouver votre énergie ! Un guide naturopathique (GRATUIT) pour un sommeil profond et réparateur. Conseils pratiques Rituels naturels Astuces alimentaires et hygiène de vie J’accès au guide
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