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Que manger quand on a la grippe ? Guide nutritionnel

Vous êtes cloué au lit avec de la fièvre, des courbatures et un nez qui coule ? La grippe met votre organisme à rude épreuve. Bien s’alimenter devient alors un allié précieux pour soutenir votre système immunitaire et accélérer votre guérison. Découvrez quels aliments privilégier et lesquels éviter pour retrouver la forme plus rapidement. Les fondamentaux : hydratation et légèreté L’hydratation, votre priorité numéro 1 Quand on a la grippe, la fièvre et la transpiration entraînent une perte importante de liquides. Boire suffisamment est essentiel pour : Fluidifier les sécrétions nasales Compenser les pertes liées à la fièvre Faciliter l’élimination des toxines Maintenir l’hydratation des muqueuses Que boire pendant la grippe ? De l’eau à température ambiante (1,5 à 2 litres par jour minimum) Des tisanes chaudes (thym, tilleul, sureau) Des bouillons de légumes maison, riches en minéraux De l’eau citronnée tiède avec du miel Des repas légers et digestes Votre corps mobilise toute son énergie pour combattre le virus. Inutile de le surcharger avec des repas lourds et difficiles à digérer. Privilégiez des portions plus petites et réparties sur la journée. Les aliments à privilégier contre la grippe Les bouillons et soupes : vos meilleurs alliés Le bouillon de poule de grand-mère n’est pas qu’une légende ! Les soupes chaudes présentent de multiples bienfaits : Elles hydratent tout en nourrissant La chaleur apaise les maux de gorge Elles apportent des nutriments facilement assimilables Le bouillon de volaille contient des composés anti-inflammatoires naturels Recette express : Faites mijoter des légumes variés (carottes, poireaux, céleri, oignon) avec du poulet, ajoutez de l’ail et du gingembre frais pour leurs propriétés antivirales. Les fruits riches en vitamine C La vitamine C soutient activement votre système immunitaire. Consommez régulièrement : Les agrumes (oranges, citrons, pamplemousses, clémentines) Les kiwis Les fruits rouges (si disponibles ou congelés) Astuce : Pressez un citron frais dans de l’eau tiède avec une cuillère de miel le matin à jeun. Ce geste simple soutient vos défenses naturelles.  Les légumes colorés Les légumes regorgent d’antioxydants, de vitamines et de minéraux essentiels : Carottes et patates douces (vitamine A pour les muqueuses) Épinards et brocolis (fer et vitamine K) Poivrons (vitamine C) Courges (bêta-carotène) Préférez-les cuits à la vapeur ou en purée pour faciliter la digestion. Les protéines faciles à digérer Maintenez un apport en protéines pour préserver votre masse musculaire et soutenir votre immunité : Poulet ou dinde (viandes blanches légères) Poisson blanc (colin, cabillaud) Œufs à la coque ou pochés Légumineuses bien cuites (lentilles corail)   Les céréales et féculents Ils vous apportent l’énergie nécessaire sans alourdir la digestion : Riz blanc ou complet bien cuit Flocons d’avoine Pain complet légèrement grillé Pâtes complètes   Les plantes et remèdes naturels pour accélérer la guérison Le trio gagnant : ail, gingembre, miel L’ail cru possède de puissantes propriétés antivirales et antibactériennes grâce à l’allicine. Hachez une gousse et laissez-la reposer 10 minutes avant de l’ajouter à vos plats ou de la consommer avec du miel. Le gingembre frais est un anti-inflammatoire naturel remarquable. Râpez-en dans vos tisanes, soupes ou préparez une infusion : versez de l’eau frémissante sur quelques rondelles de gingembre frais, laissez infuser 10 minutes, ajoutez du citron et du miel. Le miel, notamment le miel de thym ou de manuka, calme la toux et apaise les maux de gorge tout en ayant des propriétés antimicrobiennes. Les tisanes : Thym : Antiseptique respiratoire puissant, parfait en infusion (1 cuillère à café pour 250 ml d’eau, infusion de 10 minutes). Sureau : Les fleurs de sureau sont traditionnellement utilisées pour faire transpirer et diminuer la fièvre. Échinacée : Stimule les défenses immunitaires, consommation possible dès les premiers symptômes. Tilleul : Apaisant et sudorifique, idéal le soir pour favoriser le repos. L’astuce du gargarisme Mélangez une demi-cuillère à café de sel dans un verre d’eau tiède et gargarisez-vous 3 fois par jour. Ce geste simple désinfecte la gorge et réduit l’inflammation. L’inhalation aux huiles essentielles Versez de l’eau bouillante dans un bol, ajoutez 2 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus radié ou de ravintsara, couvrez votre tête d’une serviette et respirez les vapeurs pendant 5 à 10 minutes. Cela dégage les voies respiratoires. Attention : Les huiles essentielles sont contre-indiquées chez les femmes enceintes, allaitantes et les jeunes enfants. Demandez conseils à un professionnel de santé. Les aliments à éviter pendant la grippe Certains aliments peuvent ralentir votre guérison ou aggraver vos symptômes : Les aliments pro-inflammatoires Sucres raffinés et sucreries (affaiblissent temporairement l’immunité) Aliments ultra-transformés Fritures et plats très gras (difficiles à digérer) Charcuteries Les irritants Alcool (déshydrate et affaiblit le système immunitaire) Café en excès (peut accentuer la déshydratation) Épices très fortes si votre gorge est irritée Les aliments difficiles à digérer Viandes rouges grasses Plats en sauce lourde Aliments très fibreux si vous avez des troubles digestifs Menu type pour une journée avec la grippe Au réveil : Eau citronnée tiède avec du miel Petit-déjeuner : Flocons d’avoine cuits avec une banane écrasée et une pincée de cannelle, tisane de thym Collation matinale : Un kiwi ou une orange, quelques amandes Déjeuner : Bouillon de légumes avec poulet effiloché, riz blanc, carottes vapeur, compote de pomme maison Collation après-midi : Yaourt nature avec une cuillère de miel, tisane de gingembre-citron Dîner : Soupe de potiron avec un œuf poché, pain complet grillé, purée de patate douce Avant de dormir : Tisane de tilleul avec du miel Combien de temps pour se remettre d’aplomb ? Une grippe dure généralement entre 5 et 7 jours, mais la fatigue peut persister 2 à 3 semaines. Respectez ces principes nutritionnels tout au long de votre convalescence pour optimiser votre récupération. Conclusion Bien manger pendant la grippe ne remplace pas le repos, mais constitue un soutien précieux pour votre organisme. Écoutez votre corps, ne vous forcez pas à manger si vous n’avez pas faim, mais maintenez une hydratation abondante. Les aliments simples, frais et naturels sont vos meilleurs alliés pour vous sentir mieux. N’oubliez pas que la prévention reste la meilleure stratégie : une

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Comment perdre du poids avec un cortisol élevé ?

comment perdre du poids avec cortisol élevé comment perdre du poids avec cortisol élevé Introduction : Le cortisol, cette hormone qui fait grossir Vous faites attention à votre alimentation, vous essayez de bouger régulièrement, mais la balance ne bouge pas ? La perte de poids être bien plus complexe et surtout multifactoriel. Car le stress chronique et l’excès de cortisol pourraient bien faire de la résistance à la perte de poids. Le cortisol, souvent appelé « l’hormone du stress », joue un rôle crucial dans notre métabolisme. Lorsqu’il reste élevé trop longtemps, il peut littéralement transformer notre corps en mode « stockage de graisse ». Comprendre ce mécanisme est la première étape pour reprendre le contrôle de votre poids. Qu’est-ce que le cortisol et pourquoi augmente-t-il ? Le rôle du cortisol dans l’organisme Le cortisol est une hormone produite par les glandes surrénales, situées au-dessus des reins. Dans des conditions normales, il suit un rythme circadien : élevé le matin pour nous donner de l’énergie, puis diminuant progressivement dans la journée. Le cortisol a plusieurs fonctions essentielles : Régulation de la glycémie Contrôle de la pression artérielle Réduction de l’inflammation Mobilisation de l’énergie en situation de stress Quand le cortisol devient problématique Le stress chronique moderne (travail, problèmes financiers, manque de sommeil, surcharge mentale) maintient les niveaux de cortisol anormalement élevés pendant de longues périodes. Ce déséquilibre hormonal a des conséquences directes sur notre poids et notre composition corporelle. Les principales causes d’élévation du cortisol incluent : Le stress psychologique chronique Le manque de sommeil  L’excès d’exercice physique intense sans récupération Une alimentation déséquilibrée (régimes restrictifs, excès de caféine…) Certaines pathologies (syndrome de Cushing) Comment le cortisol favorise la prise de poids 1. Augmentation de l’appétit et fringales Le cortisol élevé stimule l’appétit, particulièrement pour les aliments riches en sucres et en graisses. Ce mécanisme ancestral visait à reconstituer nos réserves d’énergie après un stress (fuite face à un danger). Aujourd’hui, face à un stress de bureau, ces calories supplémentaires ne sont pas brûlées et se transforment en kilos. 2. Stockage de la graisse abdominale L’excès de cortisol favorise spécifiquement l’accumulation de graisse viscérale autour de l’abdomen. Cette graisse profonde n’est pas qu’esthétique : elle est métaboliquement active et augmente le risque de maladies cardiovasculaires et de diabète de type 2. 3. Résistance à l’insuline Le cortisol chroniquement élevé réduit la sensibilité des cellules à l’insuline. Résultat : le sucre sanguin reste élevé plus longtemps et l’organisme le transforme en graisse pour le stocker. 4. Perte de masse musculaire Le cortisol en excès favorise la dégradation des protéines musculaires pour produire du glucose. Or, moins nous avons de muscle, plus notre métabolisme de base ralentit, rendant la perte de poids encore plus difficile. 5. Perturbation du sommeil Le cortisol élevé le soir empêche un sommeil réparateur. Or, le manque de sommeil augmente à son tour le cortisol, crée des fringales et perturbe les hormones de la faim (leptine et ghréline). C’est un cercle vicieux. Solutions naturelles pour réduire le cortisol et perdre du poids 1. Gestion du stress : la priorité absolue Techniques de relaxation quotidiennes Méditation de pleine conscience (10-20 minutes par jour) Cohérence cardiaque (3 fois 5 minutes par jour) Yoga doux ou Qi Gong Promenades dans la nature Thérapies complémentaires Sophrologie Hypnose Thérapie cognitive et comportementale (TCC) Massage régulier Retrouvez d’autres conseils de gestion du stress dans mon article  2. Optimiser son sommeil Quelques règles d’hygiènes du sommeil pour favoriser un bon sommeil récupérateur :  Coucher et lever à heures régulières Chambre fraîche (18-19°C), obscure et silencieuse Éviter les écrans 1-2 heures avant le coucher Rituel de détente le soir (lecture, tisane, bain tiède) Vous pouvez vous aider également de plantes du sommeil, comme la passiflore, la valériane ou la mélisse Offrez-vous 7 jours pour retrouver votre énergie ! Un guide naturopathique (GRATUIT) pour un sommeil profond et réparateur. Conseils pratiques Rituels naturels Astuces alimentaires et hygiène de vie J’accède au guide 3. Adapter son alimentation Principes nutritionnels anti-cortisol Éviter les régimes restrictifs qui augmentent le stress physiologique Privilégier une alimentation anti-inflammatoire, j’en parle plus en détail dans cet article. Réguler la glycémie en privilégiant des aliments à  index glycémiques bas Manger à heures régulières pour stabiliser le cortisol Aliments à favoriser Poissons gras (oméga-3) : saumon, sardines, maquereaux Aliments riches en magnésium : légumes verts, oléagineux, chocolat noir Vitamine C : agrumes, kiwi, poivrons (le cortisol épuise nos réserves) Thé vert (L-théanine apaisante) Avocat, banane (potassium régulateur) Aliments à limiter Caféine excessive (pas plus de 2-3 cafés par jour, arrêt après 14h) Alcool (perturbe le sommeil et le cortisol) Sucres raffinés et aliments ultra-transformés Excès de sel 4. Activité physique adaptée Le paradoxe de l’exercice L’exercice intense augmente temporairement le cortisol. En cas de stress chronique, trop d’exercice intense peut être contre-productif. Privilégier les activités douces à modérées : marche, natation, vélo tranquille Yoga, Pilates, stretching Limiter les séances HIIT ou intenses à 2-3 fois par semaine maximum Toujours prévoir des jours de récupération L’exercice en nature est particulièrement bénéfique 5. Plantes et compléments adaptogènes Plantes adaptogènes (aident l’organisme à s’adapter au stress) Rhodiola rosea : améliore la résistance au stress Ashwagandha : réduit le cortisol de 11 à 32% selon certaines études Basilic sacré (Tulsi) Éleuthérocoque Autres compléments Magnésium (glycérophosphate ou bisglycinate, mieux absorbés) Vitamine C (1000 mg/jour en période de stress) Oméga-3 (EPA/DHA) Phosphatidylsérine (peut réduire le cortisol post-exercice) Important : Consultez toujours un professionnel de santé avant de prendre des compléments, surtout en cas de traitement médical. 6. Équilibre hormonal global Soutenir la thyroïde Le stress chronique peut ralentir la thyroïde. Vérifiez vos apports en : Iode (algues, poissons, œufs bio) Sélénium (noix du Brésil, poissons) Zinc (huîtres, viande, graines de courge) Stabiliser la glycémie Associer protéines, lipides et fibres à chaque repas Apporter du chrome dans l’alimenttion (levure de bière, brocoli) Cannelle, grande régulatrice de la glycémie Conclusion Perdre du poids avec un cortisol élevé demande du temps et une approche holistique. Il ne s’agit pas seulement de « moins manger et bouger plus », mais de

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Ostéoporose : Que faire ? 7 conseils d’hygiène de vie essentiels

L’ostéoporose touche plus de 3 millions de personnes en France. Face à cette fragilisation osseuse, adopter une hygiène de vie adaptée constitue un pilier fondamental pour préserver votre capital osseux. Découvrez des solutions naturelles et efficaces pour prendre soin de vos os au quotidien. Comprendre l’ostéoporose pour mieux agir L’ostéoporose se caractérise par une diminution de la densité osseuse, rendant les os poreux et fragiles. Cette pathologie silencieuse augmente considérablement le risque de fractures, notamment au niveau des vertèbres, du col du fémur et des poignets. La bonne nouvelle ? Une hygiène de vie adaptée peut ralentir cette évolution et même améliorer votre densité osseuse. 1. Adopter une alimentation reminéralisante Votre assiette est votre première alliée contre l’ostéoporose. Contrairement aux idées reçues, les produits laitiers ne sont pas les seules sources de calcium biodisponible. Les légumes verts à feuilles comme le chou kale, le brocoli et les épinards regorgent de calcium facilement assimilable. Les graines de sésame, notamment sous forme de purée de tahini, constituent également une excellente source, tout comme les amandes, les sardines avec arêtes et certaines eaux minérales riches en calcium. L’objectif quotidien se situe entre 1000 et 1200 mg de calcium selon votre âge et votre sexe. Mais attention, le calcium seul ne suffit pas. La vitamine D joue un rôle crucial dans son absorption. Privilégiez les poissons gras comme le maquereau, la sardine et le saumon, les œufs de qualité biologique et les champignons exposés au soleil. Un terrain trop acide favorise la déminéralisation osseuse. C’est pourquoi il est essentiel d’intégrer massivement des aliments alcalinisants : légumes frais et colorés, fruits mûrs, aromates et herbes fraîches, graines germées. Ces aliments permettent de maintenir un équilibre acido-basique favorable à la santé osseuse. 2. Pratiquer une activité physique adaptée L’exercice physique ne se contente pas de renforcer vos muscles, il stimule directement la formation osseuse. La marche dynamique reste l’activité la plus accessible : 30 minutes par jour minimum suffisent à solliciter vos os de manière bénéfique. Le renforcement musculaire doux comme le yoga, le Pilates ou le tai-chi améliore également votre équilibre et votre coordination, réduisant ainsi le risque de chutes. La danse constitue une option particulièrement intéressante car elle combine sollicitation osseuse, travail de l’équilibre et plaisir. Pour ceux qui préfèrent les activités aquatiques, l’aquagym offre une alternative sans impact, idéale pour débuter en douceur. En revanche, les sports à impact violent ou présentant un risque de chute important méritent une attention particulière et doivent être pratiqués avec précaution. 3. S’exposer au soleil  La vitamine D se synthétise naturellement grâce à l’exposition solaire. Quinze à vingt minutes d’exposition quotidienne de vos avant-bras et de votre visage, suffisent à produire la vitamine D dont votre organisme a besoin. Privilégiez les horaires avant 11h ou après 16h pour éviter les rayons trop intenses. D’octobre à mars, sous nos latitudes, le soleil n’est pas assez fort pour permettre cette synthèse. Une supplémentation devient alors souvent nécessaire. Parlez-en avec votre praticien de santé pour adapter le dosage à vos besoins spécifiques. 4. Éliminer les facteurs acidifiants Certaines habitudes du quotidien favorisent la déminéralisation osseuse en acidifiant l’organisme. Le café et le thé noir consommés en excès (au-delà de 2 tasses par jour) peuvent perturber l’équilibre minéral. Le sel raffiné, les sodas et boissons sucrées riches en acide phosphorique, le tabac et l’alcool constituent également des ennemis de vos os. Le tabac, en particulier, augmente considérablement le risque d’ostéoporose en perturbant l’absorption du calcium et en accélérant la perte osseuse. Si vous fumez, arrêter représente l’une des meilleures décisions pour votre santé osseuse. Les protéines animales en excès, les céréales raffinées et les aliments transformés industriels méritent également d’être modérés car ils acidifient le terrain. 5. Optimiser ses apports en micronutriments Au-delà du calcium et de la vitamine D, d’autres nutriments jouent un rôle essentiel. Le magnésium est indispensable à la fixation du calcium sur les os. On le trouve dans les oléagineux comme les amandes, noisettes et noix de cajou, les céréales complètes, les légumineuses, le chocolat noir à 70% minimum et certaines eaux magnésiennes. La vitamine K2, moins connue mais tout aussi importante, dirige le calcium vers les os plutôt que vers les artères où il pourrait s’accumuler dangereusement. Les aliments fermentés comme le natto ou la choucroute, les œufs, le fromage à pâte dure et le beurre cru en contiennent naturellement. Le silicium contribue également à la reminéralisation. La prêle des champs en infusion, l’ortie, le bambou et les céréales complètes constituent d’excellentes sources de cet oligo-élément trop souvent négligé. 6. Gérer son stress et favoriser un sommeil réparateur Le stress chronique et le manque de sommeil perturbent l’équilibre hormonal et favorisent l’inflammation, nuisant directement à la santé osseuse. La cohérence cardiaque, pratiquée trois fois cinq minutes par jour, permet de réguler le système nerveux de manière simple et efficace. La méditation ou la sophrologie, à raison de 10 à 20 minutes quotidiennes, apportent également des bénéfices significatifs. Installer des rituels du coucher favorise un sommeil de 7 à 8 heures, durée nécessaire à la régénération osseuse nocturne. Les activités relaxantes comme la lecture, les bains tièdes ou les massages contribuent à diminuer le cortisol, hormone du stress qui accélère la perte osseuse lorsqu’elle est chroniquement élevée. 7. Prévenir les chutes au quotidien Avec l’ostéoporose, une simple chute peut avoir des conséquences graves. Aménager son environnement devient une priorité : Supprimez les tapis glissants et les obstacles au sol Installez des barres d’appui dans la salle de bain et les toilettes Améliorez l’éclairage de toutes les pièces, particulièrement les couloirs Portez des chaussures adaptées, stables et antidérapantes, même à l’intérieur Faites vérifier régulièrement votre vue car une mauvaise vision augmente le risque de chute Ces aménagements simples réduisent considérablement le risque de fracture et vous permettent de conserver votre autonomie en toute sécurité. Quand consulter un naturopathe ? Un accompagnement personnalisé permet d’adapter ces conseils à votre situation spécifique. Le naturopathe réalise un bilan d’hygiène de vie complet, vous propose des conseils nutritionnels sur mesure, une

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Les solutions naturelles pour accompagner le SOPK (syndrôme des ovaires polykystiques)

Le syndrome des ovaires polykystiques ou SOPK touche environ 1 femme sur 10 en âge de procréer. Ce trouble hormonal est encore trop souvent méconnu, pourtant il impacte fortement la santé hormonale, métabolique et émotionnelle. Heureusement, des solutions naturelles existent pour soulager les symptômes et retrouver un équilibre. Qu’est-ce que le SOPK ?  Le SOPK est un trouble endocrinien complexe caractérisé par : Une hyperandrogénie : excès d’hormones androgènes (hormones « masculines » comme la testostérone). Des cycles menstruels irréguliers ou absents. La présence d’ovaires multifolliculaires (souvent appelés « polykystiques »). Cela peut entrainer des troubles tels que : Acné hormonale Perte ou excès de pilosité Chute de cheveux Infertilité Prise de poids, en particulier au niveau abdominal Risques accrus de résistance à l’insuline, diabète de type 2, troubles cardiovasculaires, etc. Quelles approches naturelles pour accompagner le SOPK ? 1. Une alimentation anti-inflammatoire et équilibrante Une alimentation adaptée est le pilier numéro un pour agir sur le SOPK. Le SOPK est souvent associé à une inflammation chronique de bas grade, une forme d’inflammation silencieuse mais persistante, qui perturbe l’équilibre hormonal, favorise la résistance à l’insuline et aggrave les symptômes métaboliques du syndrome. Qu’est-ce que l’inflammation chronique de bas grade ? Contrairement à l’inflammation aiguë (fièvre, rougeur, gonflement lors d’une blessure), l’inflammation de bas grade est discrète mais constante, générée par des facteurs comme : Une alimentation déséquilibrée (excès de sucres, graisses saturées, produits industriels) Un stress chronique Un manque d’activité physique Un sommeil de mauvaise qualité Une perméabilité intestinale (déséquilibre du microbiote) Cette inflammation active certaines molécules (cytokines pro-inflammatoires, TNF-α, IL-6) qui perturbent les récepteurs à l’insuline, entraînant une résistance à cette hormone clé. Cela crée un cercle vicieux :  Inflammation → Résistance à l’insuline → Hyperinsulinémie → Stimulation excessive des ovaires → Surproduction d’androgènes → Aggravation du SOPK. Pourquoi adopter une alimentation anti-inflammatoire ? L’objectif est de réduire cette inflammation silencieuse à travers des choix alimentaires ciblés, tout en apportant les nutriments nécessaires à : La synthèse hormonale équilibrée La régulation du cycle menstruel Le soutien de la fonction ovarienne L’amélioration de la sensibilité à l’insuline La perte de poids durable, quand c’est nécessaire Ainsi les objectifs d’une alimentation anti-inflammatoire dans le cadre d’un SOPK seront de stabiliser la glycémie, réduire l’insulinorésistance et de diminuer l’inflammation chronique. Conseils alimentaires concrets : Favoriser ✅ : Les légumes à chaque repas, en cru au début du repas ou cuit ensuite. Faites le pleins de tous les légumes verts ! Les protéines végétales et animales de qualité, comme les oeufs, le poisson, la viande blanche ou les légumineuses. Les bonnes graisses , les oméga-3 sont souvent en déséquilibre dans notre corps car nous n’en apportons pas assez avec notre alimentation. Pour en avoir, consommer des poissons gras, des huiles végétales de lin, chanvre, noix ou encore des graines de lin, noix. Les huiles végétales d’oméga-3 sont à conserver au frais, à l’abri de la lumière et à ne pas chauffer. Les glucides à index glycémique bas : comme les légumineuses, patate douce, quinoa… Cela va permettre de stabiliser la glycémie et donc l’insuline. Ce tableau est assez bien détaillé avec les différents aliments et leurs index glycémiques. Éviter 🚫 : Les sucres rapides (pâtisseries, sodas, produits transformés) Les produits ultra-transformés Les farines blanches et céréales raffinées Certaines épices comme la cannelle ou le curcuma ont des effets régulateurs sur la glycémie et anti-inflammatoires. Exemples de recettes :  Tartines à l’avocat et saumon fuméUne option idéale pour le petit-déjeuner ou le brunch : pain complet + avocat + saumon fumé. Riche en oméga‑3 et graisses saines, elle soutient l’équilibre hormonal. Soupe de patate douce et gingembreUne soupe réconfortante, anti-inflammatoire grâce à la patate douce et au gingembre frais, cuite avec du lait de coco. Curry de légumes au lait de coco et curcuma Risotto de sarrasin avec asperge Porridge d’avoine complète avec graines de lin et baies : IG bas, riche en fibres, antioxydants. Smoothie vert (épinards, avocat, lait végétal, curcuma) : apport en oméga‑3, antioxydants, touche anti‑inflammatoire. 2. Gestion du stress Le stress chronique a un impact direct sur le SOPK via l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, perturbant le système hormonal. Le stress augmente le cortisol, qui peut aggraver l’insulinorésistance. Apprendre à relâcher la pression est essentiel. Le stress : un facteur aggravant solide du SOPK Des revues scientifiques pointent le stress comme un élément central dans les mécanismes du SOPK : Le stress métabolique, qui inclut la perturbation hormonale, inflammatoire et oxydative, constitue le cœur pathophysiologique du SOPK PubMed. Le stress chronique entraîne une sécrétion accrue de cortisol, perturbant le métabolisme du glucose et favorisant l’insulino-résistance — clé dans l’aggravation du SOPK MDPI et PubMed. Le stress active la voie HPA (axe hypothalamo–hypophyso–surrénalien), amplifiant la production de cortisol, avec des effets négatifs sur la grossesse, la régulation hormonale et la sensibilité à l’insuline PubMed et MDPI. Qui se répercute aussi avec un cercle vicieux et une atteinte psychologique et émotionnel du SOPK.  Les femmes avec SOPK rapportent davantage de stress perçu, d’anxiété et de dépression que leurs paires sans SOPK — même ajusté selon l’IMC, infertilité ou autres facteurs PubMed. Les difficultés d’image corporelle (acné, pilosité, prise de poids), l’infertilité et les cycles irréguliers contribuent fortement à cette détresse psychologique The Guardian Des solutions naturelles à mettre en place :  Méditation mindfulness / pleine conscience Pratiquer la méditation permet de réduire le stress, l’anxiété et la dépression, mais aussi d’abaisser les niveaux de cortisol. A chacun sa méditation, il existe des scans corporel, des méditations de pleine conscience, d’autres de visualisation, à vous de trouver celle qui vous correspond grâce à des applications comme Petit Bambou, Calm ou 7mind ou sur Youtube ! Si la méditation ne vous convient pas, vous pouvez pratiquer la cohérence cardiaque. En régulant son rythme cardiaque sur la respiration elle permet d’avoir les mêmes bénéfices que la méditation. Pour ce faire l’inspiration doit être du même temps que l’expiration. Pratiquer un exercice physique Bouger au quotidien ! Marcher, monter les escaliers, soyez dans le mouvement. Vous pouvez aussi y intégrer

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Ballonnements et digestion difficile : que peut faire la naturopathie ?

Les ballonnements, les gaz intestinaux ou la digestion lente peuvent vite devenir un véritable inconfort au quotidien. En complément d’une consultation avec un médecin, certaines approches naturelles peuvent soulager ces troubles. C’est là que la naturopathie entre en jeu. Cette discipline globale vise à rétablir l’équilibre du corps par des méthodes naturelles. Mais concrètement, que peut faire la naturopathie contre les ballonnements et la digestion difficile ? Lisez la suite de l’article pour en savoir plus ! Comprendre les ballonnements : causes fréquentes Les ballonnements sont souvent liés à une fermentation excessive des aliments dans le tube digestif, produisant des gaz comme le méthane, l’hydrogène ou le dioxyde de carbone. Les causes les plus fréquentes incluent : Une alimentation trop riche en sucres fermentescibles (FODMAPs) : par exemple l’oignon, l’ail, certains fruits, les produits laitiers ou encore les légumineuses. Une mauvaise mastication ou un repas pris trop rapidement Un déséquilibre du microbiote intestinal (dysbiose) Le stress chronique, qui perturbe la sécrétion des enzymes digestives Des intolérances alimentaires non détectées (lactose, gluten, etc.)   La naturopathie : une approche globale et personnalisée L’analyse du terrain digestif Un naturopathe commence souvent par établir un bilan de vitalité, pour identifier les faiblesses de l’organisme, les carences, les surcharges, ou les déséquilibres du microbiote.On peut y intégrer : L’étude du transit Les habitudes alimentaires Le niveau de stress et de sommeil L’activité physique La réforme alimentaire individualisée Les ballonnements sont souvent liés à des erreurs alimentaires. Le naturopathe va proposer une alimentation plus digestible, en tenant compte des éventuelles intolérances : Réduction des FODMAPs si nécessaire (fructanes, lactose, sorbitol…) Introduction progressive d’aliments riches en enzymes digestives naturelles (ananas, papaye) Favoriser une alimentation anti-inflammatoire riche en légumes cuits, huiles riches en oméga-3, épices digestives (curcuma, gingembre) Mastication lente et repas pris dans le calme. Souvent la cause de troubles digestifs, la mastication doit permettre d’envoyer le contenu du repas de manière presque liquide à l’estomac. Ainsi les organes digestifs auront « moins de travail » pour digérer, découper et assimiler les nutriments. La digestion, elle, se retrouvera aussi plus allégée. Le vinaigre de cidre : mélangez une cuillère à soupe dans un verre d’eau tiède. En effet, le vinaigre de cidre stimule la production de sucs gastriques et donc l’ensemble de la digestion. Bien la prendre avant le repas.  Attention cependant chez certaines personnes il peut ne pas être alcalinisant et augmenter l’acidité dans l’estomac, prenez donc une petite quantité au début. Avec des conseils alimentaires pour bien dormir le soir mais aussi des idées de petit déjeuner sain à retrouver sur mon blog. Les outils naturels de la naturopathie 1. Les plantes digestives (phytothérapie) Certaines plantes sont traditionnellement utilisées pour leurs effets carminatifs (réduction des gaz) et digestifs : Fenouil : reconnu pour réduire les spasmes et ballonnements Menthe poivrée : efficace contre les douleurs abdominales légères Mélisse, camomille, gingembre : soutiennent la digestion et apaisent les tensions digestives À consommer en tisanes, extraits fluides ou huiles essentielles (avec précautions et encadrement) 2. Les probiotiques et prébiotiques Le microbiote intestinal joue un rôle clé dans la digestion. En cas de dysbiose, certains éléments peuvent être recommandés  : Des probiotiques ciblés (Lactobacillus, Bifidobacterium), à utiliser uniquement après une adaptation alimentaire pour éviter de développer des mauvaises bactéries, mais uniquement des bonnes. Des prébiotiques doux (pectine, fibres d’acacia) pour nourrir la floreAttention : certains prébiotiques peuvent initialement accentuer les gaz, d’où l’importance d’une approche progressive. 3. La gestion du stress Le système digestif est fortement influencé par le système nerveux entérique. Le stress chronique inhibe la production d’enzymes digestives et ralentit le péristaltisme. Vous pouvez donc introduire dans votre quotidien : Respiration abdominale : en gonflant bien le ventre à l’inspiration Cohérence cardiaque Relaxation ou sophrologie Cures de magnésium marin, plantes adaptogènes (ashwagandha, rhodiola) Retrouvez encore plus de conseils sur la gestion du stress dans mon article sur le stress chronique 4. Compléments alimentaires utiles Des Enzymes digestives (bromélaïne, papaïne) qui aident à digérer protéines, lipides et glucides Le charbon végétal actif, pour absorber les gaz intestinaux L-glutamine, répare la muqueuse intestinale (utile en cas d’hyperperméabilité) Curcurma ou Boswellia pour leurs effet anti-inflammatoire Important : tout complément doit être adapté à votre situation. Demandez toujours un avis personnalisé Les ballonnements chroniques peuvent cacher : Un syndrome de l’intestin irritable (SII) Une candidose digestive Une dysbiose ou une SIBO (prolifération bactérienne de l’intestin grêle) Il est indispensable de consulter un professionnel de santé (médecin ou gastro-entérologue) pour un diagnostic précis. La naturopathie est complémentaire, mais ne remplace pas un suivi médical. Conclusion Grâce à une approche globale, la naturopathie propose des solutions concrètes, naturelles et durables pour apaiser les ballonnements et relancer une digestion efficace. Alimentation, plantes, probiotiques, techniques de gestion du stress : tout est lié. Cependant, chaque personne est unique, et une consultation avec un professionnel reste essentielle pour identifier les causes profondes de votre inconfort digestif. Si vous souhaitez en savoir plus sur la naturopathie et découvrir une approche globale de votre bien-être, vous pouvez consulter ma page d’accueil. Et si vous souhaitez être accompagné(e) dès maintenant, vous pouvez prendre rendez-vous directement avec moi. Les conseils fournis ici ne sauraient se substituer à un avis médical, la naturopathie s’inscrit dans une démarche de complémentarité, n’arrêtez jamais un traitement en cours sans l’autorisation de votre médecin qui est le seul habilité à poser un diagnostic, prescrire ou modifier un traitement allopathique. Offrez-vous 7 jours pour retrouver votre énergie ! Un guide naturopathique (GRATUIT) pour un sommeil profond et réparateur. Conseils pratiques Rituels naturels Astuces alimentaires et hygiène de vie J’accède au guide

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Comment perdre du poids à la ménopause ? 5 conseils naturels grâce à la naturopathie

La ménopause est une étape physiologique marquante dans la vie des femmes, correspondant à l’arrêt définitif des menstruations, généralement entre 45 et 55 ans. Cette transition hormonale, marquée par la baisse des œstrogènes et de la progestérone, peut s’accompagner de symptômes physiques et émotionnels : bouffées de chaleur, troubles du sommeil, anxiété, sécheresse vaginale, prise de poids etc. La naturopathie propose une approche holistique pour accompagner cette période, en agissant sur l’hygiène de vie, l’alimentation, le stress et les plantes médicinales. Voici 5 conseils naturels efficaces et reconnues scientifiquement pour vous accompagner durant cette période de vie :  Top 5 des conseils naturels: 1.Alimentation anti-inflammatoire et riche en phytoestrogènes Les phytoestrogènes : des alternatives naturelles aux œstrogènes Les phytoestrogènes sont des composés végétaux mimant l’action des œstrogènes sur les récepteurs hormonaux. Les plus étudiés sont les isoflavones (présentes dans le soja, les légumineuses, le trèfle rouge) et les lignanes (dans les graines de lin, les céréales complètes). Une méta-analyse publiée dans Menopause (2017) [Messina M. et al.] montre que la consommation d’isoflavones de soja (40–80 mg/jour) réduit significativement la fréquence et l’intensité des bouffées de chaleur chez les femmes ménopausées. Attention, les phyto-œstrogènes sont interdits chez les femmes ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancer du seins, les cancers hormono-dépendants. Conseils pratiques : Intégrer des portions de soja fermenté (tofu, miso, tempeh) dans votre quotidien. Ajouter 1 c. à soupe de graines de lin moulues à ses céréales ou smoothies. Privilégier une alimentation riche nutritivement en fruits et légumes frais Un apport suffisant en oméga 3, puissant anti-inflammatoire grâce à des huiles végétales de lin, chanvre et les petits poissons. Également en vitamine E, la vitamine de la sphère génitale par excellence, mais aussi cardiovasculaire, neuromusculaire et de la peau. On la trouve dans les céréales, les huiles végétales pressées à froid, la partie verte des végétaux et le pollen. En calcium et magnésium pour reminéraliser les os en prévention de l’ostéoporose et les bouffées de chaleur. Le calcium est présent dans les produits laitiers mais surtout dans les amandes, sésames, brocolis et algues. 2. Activité physique régulière : équilibre hormonal et bien-être L’exercice régulier est essentiel pour entretenir le muscle, prévenir l’ostéoporose, améliorer la qualité du sommeil et réduire les symptômes de baisse de moral liés à la ménopause. Pratiquer la marche rapide ou le vélo 30 à 45 min par jour. Ajouter 2 séances de renforcement musculaire hebdomadaires. Le yoga ou le tai-chi sont aussi recommandés pour les troubles du sommeil et l’anxiété. 3. Phytothérapie : les plantes alliées   Pour les bouffées de chaleur, en macérat glycériné : le gui, le cassis. En huiles essentielles : basilic, thym, houblon Pour apporter du confort à des cycles chamboulés :  l’alchémille sera une plante très intéressante Dans les congestions du bas-ventre les draineurs et régulateurs digestifs comme l’artichaut, romarin, curcurma, pissentlit, prêle Pour les troubles circulatoires : teinture mère de noisetier, vigne rouge Certaines plantes sont à utiliser avec précautions, il convient de demander un avis médical en pharmacie ou herboristerie avant toute utilisation. 4. Soutien du foie et du microbiote Le foie joue un rôle clé dans le métabolisme des œstrogènes. C’est le principal acteur de la dégradation des hormones pour éviter son accumulation. Grâce à lui, les œstrogènes peuvent donc s’éliminer. Si le foie est saturé, la détoxification sera moins efficace pouvant entrainer des symptômes. Un microbiote équilibré améliore la biodisponibilité des phytoœstrogènes. Cure de radis noir, artichaut ou chardon-marie pour soutenir le foie. Probiotiques (Lactobacillus, Bifidobacterium) + fibres prébiotiques (fruits, légumes, légumineuses). Une alimentation variée, riche en vitamines B, protéines et zinc.  5. Sommeil et mélatonine naturelle Les troubles du sommeil sont fréquents à la ménopause. Pour privilégier un bon sommeil, voici quelques conseils :  Exposition à la lumière naturelle dès le matin. Dîner léger, riche en tryptophane (œufs, noix, banane). Voir mon article sur des idées de repas pour mieux dormir. Avoir des cycles réguliers en prévoyant l’endormissement et le réveil aux mêmes heures. Mais aussi d’autres conseils pour retrouver son énergie sur mon autre article de blog  : Retrouver son énergie naturellement Conclusion La naturopathie propose une approche globale, non médicamenteuse et personnalisée pour accompagner la ménopause. Basée sur des principes d’hygiène de vie, de phytothérapie et de gestion du stress, elle peut significativement améliorer la qualité de vie des femmes à cette période. La ménopause n’est pas une maladie, mais un changement de vie, une nouvelle pause dans votre vie pour un nouveau départ. Il est essentiel d’adapter ces conseils en fonction du terrain individuel, de l’histoire médicale et, dans certains cas, d’associer un suivi médical conventionnel, notamment en cas de pathologies associées ou d’antécédents familiaux de cancers hormono-dépendants. Bien entendu, chaque personne étant unique, il peut être utile d’être accompagné(e) par un professionnel. Si vous souhaitez en savoir plus sur la naturopathie et découvrir une approche globale de votre bien-être, vous pouvez consulter ma page d’accueil. Et si vous souhaitez être accompagné(e) dès maintenant, vous pouvez prendre rendez-vous directement avec moi. Les conseils fournis ici ne sauraient se substituer à un avis médical, la naturopathie s’inscrit dans une démarche de complémentarité, n’arrêtez jamais un traitement en cours sans l’autorisation de votre médecin qui est le seul habilité à poser un diagnostic, prescrire ou modifier un traitement allopathique. Offrez-vous 7 jours pour retrouver votre énergie ! Un guide naturopathique (GRATUIT) pour un sommeil profond et réparateur. Conseils pratiques Rituels naturels Astuces alimentaires et hygiène de vie J’accès au guide

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Prévenir le syndrome pied-main-bouche naturellement

Le syndrome pied-main-bouche est une affection virale bénigne mais contagieuse, qui touche principalement les enfants en bas âge. Elle provoque de petites éruptions sur les mains, les pieds et autour de la bouche, d’où son nom. Bien que la maladie guérisse généralement sans traitement médical, la prévention reste essentielle, surtout dans les crèches, écoles et familles avec jeunes enfants. En tant que naturopathe, je vous propose ici des conseils naturels et efficaces pour renforcer l’immunité de vos enfants et limiter les risques de contagion. Il est nécessaire de consulter votre médecin traitant ou pédiatre en cas de complications. Qu’est-ce que le syndrome pied-main-bouche ? Le pied-main-bouche est causé par des virus. Il se transmet par : Contact direct (salive, sécrétions nasales, selles), Surfaces contaminées (jouets, poignées…), Voie oro-fécale (manque d’hygiène des mains). Les symptômes les plus courants : Fièvre légère, Aphtes douloureux dans la bouche, Éruptions cutanées sur les mains, pieds, parfois les fesses, Fatigue, irritabilité, perte d’appétit. Prévention naturelle : renforcer le système immunitaire 1. Par l’alimentation Une bonne santé intestinale = un bon système immunitaire. Vous pouvez favoriser les aliments riches en vitamine C (kiwi, persil, poivron, agrumes), introduire des probiotiques naturels comme le kéfir, la choucroute, les aliments lacto-fermentés. Enfin limiter le sucre raffiné, qui affaiblit l’immunité. 2. L’Huile essentielle de Lavande Fine ou Vraie Elle est réputée pour ses vertus cutanées, anti-infectieuses, calmantes et cicatrisantes. Elle régule aussi le système nerveux donc chez les enfants perturbés aide à calmer l’excitabilité pendant cette période infectieuse. Comment l’utiliser ? Bien diluée avec de l’huile végétale, pas plus de 6 gouttes d’huiles essentielles par mélange, en application cutanée.Consulter l’avis d’un spécialiste avant toute utilisation, les huiles essentielles peuvent être puissantes. 3. Hygiène : des gestes simples Le lavage systématique des mains après les toilettes et avant les repas. Mais aussi un nettoyage fréquent des jouets et surfaces touchées.  4. Pour un soulagement immédiat : la camomille Une compresse froide avec de l’hydrolat de camomille appliquée localement apporte un apaisement, c’est également un anti-inflammatoire efficace qui calmera les irritations, rougeurs et douleurs. Toujours réaliser un test cutané au préalable : une goutte au creux du poignet.  Conclusion Le pied-main-bouche est fréquent chez les jeunes enfants, mais en naturopathie, nous privilégions l’action préventive. En adoptant une alimentation adaptée, en utilisant des plantes douces et en respectant les règles d’hygiène, vous mettez toutes les chances de votre côté pour protéger votre enfant — naturellement.. Bien entendu, chaque personne étant unique, il peut être utile d’être accompagné(e) par un professionnel. 👉 Si vous souhaitez en savoir plus sur la naturopathie et découvrir une approche globale de votre bien-être, vous pouvez consulter ma page d’accueil. 👉 Et si vous souhaitez être accompagné(e) dès maintenant, vous pouvez prendre rendez-vous directement avec moi. Les conseils fournis ici ne sauraient se substituer à un avis médical, la naturopathie s’inscrit dans une démarche de complémentarité, n’arrêtez jamais un traitement en cours sans l’autorisation de votre médecin qui est le seul habilité à poser un diagnostic, prescrire ou modifier un traitement allopathique. Offrez-vous 7 jours pour retrouver votre énergie ! Un guide naturopathique (GRATUIT) pour un sommeil profond et réparateur. Conseils pratiques Rituels naturels Astuces alimentaires et hygiène de vie J’accès au guide

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gestion du stress chronique

Comment soulager le stress chronique ? 6 astuces naturelles grâce à la naturopathie

Le stress est devenu un mal courant dans nos sociétés modernes. Pression professionnelle, surcharge mentale, rythme effréné… notre organisme est souvent mis à rude épreuve.  Le stress chronique est une réaction prolongée de l’organisme face à des situations perçues comme menaçantes ou exigeantes. Contrairement au stress aigu, qui est ponctuel et parfois bénéfique, le stress chronique s’installe dans la durée et peut entraîner de graves conséquences sur la santé : anxiété, troubles du sommeil, dépression, hypertension, affaiblissement du système immunitaire, etc Le stress chronique déclenche une sécrétion continue d’hormones comme le cortisol et l’adrénaline. Cette stimulation permanente épuise l’organisme et déséquilibre de nombreux systèmes (nerveux, hormonal, digestif) La naturopathie propose une approche globale et naturelle pour apaiser durablement le stress. Découvrons ensemble comment cette médecine douce peut vous aider à retrouver votre sérénité. Qu’est ce que la naturopathie peut faire face au stress ? La naturopathie repose sur le principe de rééquilibrer l’organisme par des moyens naturels : alimentation, hygiène de vie, gestion des émotions, phytothérapie, etc. Le naturopathe ne traite pas seulement les symptômes du stress (fatigue, nervosité, insomnies…), mais en recherche la cause profonde. Identifier les causes du stress : un préalable essentiel Avant de proposer des solutions, le naturopathe cherche à comprendre l’origine du stress : Surcharge de travail ou responsabilités familiales Déséquilibre alimentaire ou carences Mauvaise respiration ou sédentarité Blocages émotionnels ou troubles du sommeil Un bilan de vitalité permet d’évaluer les surcharges et carences de l’organisme, et de proposer un accompagnement personnalisé. L’alimentation anti-stress : clé de l’équilibre nerveux Certains aliments soutiennent le système nerveux et aident à mieux résister au stress : Magnésium (oléagineux, chocolat noir, légumineuses) : relaxant naturel. Oméga-3 (poissons gras, graines de lin, noix) : soutien du cerveau et équilibre émotionnel. Éviter : café, sucre raffiné, alcool, excitants qui perturbent le système nerveux. Vitamine B (céréales complètes, légumes verts) : indispensable à la régulation du système nerveux. La respiration, outil puissant contre le stress Le stress modifie notre respiration (plus courte, plus haute), ce qui active le système nerveux sympathique (celui de la fuite/combat). En réapprenant à respirer profondément, on relance le système parasympathique (celui de la détente). Cohérence cardiaque Avoir un temps d’inspiration et d’expiration identique.Par exemple 5 secondes d’inspiration et 5 secondes d’expiration pendant 5 minutes. Respiration abdominale Elle consiste à inspirer en gonflant le ventre et à expirer en le vidant.Cette respiration est celle qui permet une meilleure détente Marche consciente en nature Prendre le temps de se revitaliser en pleine nature. La nature aura un effet direct apaisant sur l’organisme. Plantes adaptogènes et remèdes naturels La phytothérapie est une alliée précieuse contre le stress : Rhodiola et Ashwagandha : plantes adaptogènes qui régulent le cortisol. Passiflore, Valériane, Aubépine : pour apaiser les tensions et améliorer le sommeil. Toujours demander l’avis d’un professionnel avant d’entamer une cure, surtout en cas de traitements médicamenteux. Hygiène de vie et gestion des émotions Le stress s’accumule quand l’organisme ne parvient plus à évacuer les tensions. La naturopathie propose plusieurs outils pour y remédier : ✓ Activité physique régulière et adaptée, s’activer au quotidien. ✓ Techniques de relaxation (yoga, soprhologie, méditation). ✓ Fleurs de Bach, pour accompagner les états émotionnels. ✓ Massage bien-être, comme le massage crânien que je propose en cabinet ou de la réflexologie plantaire. Chaque personne est unique. Le rôle du naturopathe est d’adapter ses conseils à votre terrain, votre rythme de vie et vos besoins. Il vous aide à retrouver une autonomie de santé, dans le respect de votre corps et de vos émotions. En résumé : 6 piliers pour apaiser le stress naturellement Équilibrer son alimentation. Soutenir le système nerveux avec des plantes. Respirer en conscience. Bouger régulièrement. Dormir suffisamment, pour privilégier un sommeil réparateur, une consultation sommeil peut-être bénéfique. Être accompagné dans sa gestion émotionnelle. 💬 Besoin d’aide pour apaiser votre stress naturellement ? Je vous accueille en consultation de naturopathie sur Vincennes ou à distance, pour un bilan personnalisé et vous proposer un accompagnement adapté à votre situation. Ensemble, nous mettrons en place des outils concrets pour retrouver votre équilibre intérieur.  Prenez rendez-vous dès maintenant ou contactez-moi pour en savoir plus ! Offrez-vous 7 jours pour retrouver votre énergie ! Un guide naturopathique (GRATUIT) pour un sommeil profond et réparateur. Conseils pratiques Rituels naturels Astuces alimentaires et hygiène de vie J’accès au guide

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Trop de fer dans le sang : comprendre et agir naturellement

Trop de fer dans le sang signifie un taux de fer trop élevé dans le sang. Il est également aussi appelé surcharge en fer ou hyperferritinémie, peut venir de plusieurs endroits. La plus connue est l’hémochromatose. Il s’agit d’une maladie génétique qui entraîne une accumulation progressive de fer dans l’organisme. Les excès peuvent aussi être liés à des facteurs alimentaires, des compléments mal adaptés, ou certaines pathologies inflammatoires. 🔎 Avant-proposLes conseils présentés dans cet article relèvent de propositions naturelles et d’une démarche de bien-être. En aucun cas, ils ne doivent être considérés comme des traitements médicaux. La naturopathie n’a pas vocation à soigner, diagnostiquer ou remplacer un suivi médical. Il est essentiel de consulter un médecin pour établir un diagnostic fiable et bénéficier d’un accompagnement adapté. Les pistes naturelles évoquées ici peuvent être envisagées en complément, une fois l’avis médical posé. Pourquoi un excès de fer est-il dangereux ? Le fer est essentiel au bon fonctionnement du corps, principalement pour la formation de l’hémoglobine c’est à dire le sang. . Mais en excès, il devient pro-oxydant. Ce qui peut favoriser: du stress oxydatif, des dommages cellulaires, des pathologies chroniques (foie, cœur, pancréas…). Des études médicales indiquent qu’un taux élevé de ferritine peut être associé à une augmentation de risque cardiovasculaire. Les causes fréquentes d’un taux de fer élevé L’une des causes principales d’un excès de fer dans le sang est l’hémochromatose héréditaire. Cette maladie génétique conduit à une absorption excessive du fer alimentaire, que l’organisme stocke dans les organes vitaux comme le foie, le cœur ou le pancréas, avec des conséquences parfois graves à long terme. Une autre cause fréquente est la supplémentation non encadrée en fer. Beaucoup de personnes prennent des compléments riches en fer pour lutter contre la fatigue, sans vérification préalable de leur statut, ce qui peut rapidement conduire à un excès. Des habitudes alimentaires déséquilibrées, notamment une consommation excessive de viande rouge, de foie ou d’abats, peuvent également favoriser une surcharge de trop de fer dans le sang surtout si ces apports ne sont pas contrebalancés par des aliments qui freinent l’absorption du fer. Par ailleurs, certaines maladies inflammatoires chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde ou le diabète peuvent engendrer une hyperferritinémie, souvent en lien avec l’inflammation plus qu’avec un véritable excès de fer assimilable. Il y a alors une séquestration du fer en circulation : les taux de fer sérique diminuent, mais le taux de ferritine plasmatique augmente. Enfin, chez les patients recevant des transfusions régulières en cas de maladies du sang ou de traitements lourds, l’accumulation progressive de fer devient un problème inévitable, car le corps ne possède pas de mécanisme d’élimination du fer en excès. Symptômes d’un excès de fer Un taux de fer trop élevé dans le sang peut longtemps passer inaperçu. En effet, les premiers symptômes sont souvents discrets et peu spécifiques. La fatigue chronique est l’un des signes les plus fréquents du trop de fer dans le sang: paradoxalement, l’excès de fer perturbe l’équilibre cellulaire et favorise un stress oxydatif important, ce qui épuise l’organisme au lieu de le tonifier. Progressivement, des douleurs articulaires peuvent apparaître, en particulier au niveau des mains, des poignets ou des hanches, du fait de l’accumulation de fer dans les tissus conjonctifs. Le système digestif peut aussi être affecté: ballonnements, inconfort intestinal, nausées ou troubles du transit sont parfois les seuls signaux d’alerte. Dans les cas plus avancés, une teinte anormalement grisâtre ou bronzée de la peau peut se développer, en lien avec l’atteinte du foie ou des glandes endocrines. Enfin, la perte de libido ou des troubles hormonaux peuvent survenir, car l’excès de fer perturbe le bon fonctionnement des glandes impliquées dans la production hormonale. Approche naturopathique: comment réguler naturellement son taux de fer En tant que naturopathe, l’objectif est de rééquilibrer l’organisme de manière douce et durable. Voici les solutions naturelles à envisager contre le trop de fer dans le sang : 1. Adapter son alimentation Réduire les aliments riches en fer héminique (viandes rouges, abats etc) pour ceux non héminique comme les végétaux Éviter les cuissons acides dans des poêles en fonte , à la place la cuisson vapeur est plus adaptée  Favoriser les aliments inhibiteurs d’absorption du fer: thé vert, café, calcium, tanins. Cela ajoute d’autres vertues ! Manger davantage de fibres, qui limitent l’absorption intestinale du fer 2. Soutenir le foie, organe central de la régulation du fer Plantes drainantes: artichaut, chardon-marie, pissenlit Tisanes détox régulières Cure douce de desmodium pour soutenir la régénération hépatique L’application d’une bouillotte chaude sur le foie après le repas 3. Antioxydants naturels Un excès de fer favorise le stress oxydatif: il est donc essentiel d’enrichir l’alimentation en antioxydants comme par exemple: Curcuma, gingembre Fruits rouges, baies, baies de Goji Vitamine C naturelle (acérola), vitamine E, zinc, sélénium 4. Jeûne intermittent et repos digestif Le jeûne ou des périodes d’allègement alimentaire (ex. monodiète, bouillons) permettent à l’organisme de mieux réguler ses réserves minérales. Accompagnement personnalisé en naturopathie Chaque cas est unique. Un bilan naturopathique personnalisé permet d’identifier la cause profonde de la surcharge et de mettre en place un protocole naturel adapté. 👉 Découvrez l’approche de votre naturopathe à Paris 👉 prenez rendez-vous dès maintenant. Offrez-vous 7 jours pour retrouver votre énergie ! Un guide naturopathique (GRATUIT) pour un sommeil profond et réparateur. Conseils pratiques Rituels naturels Astuces alimentaires et hygiène de vie J’accède au guide

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L’intolérance à l’histamine: comprendre et agir naturellement

Vous ressentez des maux de tête inexpliqués, des démangeaisons cutanées ou des troubles digestifs après certains repas ? Il se peut que vous ayez une intolérance à l’histamine. Il s’agit d’une réaction du corps à un excès de cette substance. Peu connue cette intolérance peut perturber le quotidien. Heureusement, des approches naturelles permettent de mieux la comprendre et de la gérer efficacement. C’est ce que nous allons voir ensemble dans cet article.  Qu’est-ce que l’histamine ? Il faut savoir que l’histamine est une molécule naturellement présente dans notre organisme. Elle joue un rôle clé dans le système immunitaire, la digestion et la régulation du sommeil. Elle est également présente dans de nombreux aliments, principalement dans ceux qui sont fermentés ou vieillis. Pour rentrer rapidement dans la technique, l’enzyme diamine oxydase (DAO) dégrade l’excès d’histamine. Par contre, lorsque cette enzyme est déficiente ou trop chargée, l’histamine s’accumule, ce qui entraîne des symptômes. Symptômes de l’intolérance à l’histamine Les symptômes varient d’une personne à l’autre, mais les plus courantes sont: Maux de tête, migraines. Rougeurs, démangeaisons, urticaire. Troubles digestifs : ballonnements, diarrhées. Palpitations, hypotension. Congestion nasale, éternuements. Ces symptômes apparaissent généralement après la consommation d’aliments riches en histamine. Causes de l’intolérance à l’histamine L’intolérance à l’histamine survient généralement lorsque l’organisme ne parvient pas à dégrader correctement cette molécule, principalement à cause d’un déficit en diamine oxydase (DAO), l’enzyme responsable de son métabolisme. Ce déficit peut être génétique ou lié à des maladies intestinales comme le syndrome de l’intestin irritable, qui affectent la production de DAO. Une dysbiose intestinale (SIBO, intestin irritable …) peut surcharger le travail de cette enzyme, en conséquence, le taux d’histamine augmente avec le risque d’avoir une intolérance. Certains médicaments, comme les antidépresseurs ou les anti-inflammatoires, peuvent également bloquer l’activité de cette enzyme. Enfin, une alimentation riche en aliments fermentés comme par example les charcuteries, les fromages affinés ou de l’alcool peut aggraver la situation en apportant une surcharge d’histamine. Une autre cause possible est liée aussi à un fort taux d’œstrogènes (en cas de syndrome prémenstruel très présent, de cycle court etc.). Les œstrogènes vont augmenter les taux d’histamine.  Approche naturopathique pour gérer l’intolérance à l’histamine La naturopathie propose des solutions douces pour rééquilibrer l’organisme : 1. Adopter une alimentation adaptée Comme mentionné plus haut, il faut éviter les aliments riches en histamine ou libérateurs d’histamines. C’est-à-dire par exemple le fromage affinés, la charcuterie, les poissons fumés. Il y a aussi l’alcool comme le vin rouge, la bière ou alors les fruits secs, le chocolat. Mais aussi certains légumes comme les tomates, épinards, petits pois, choux et aubergines. (Voir une liste plus complète des aliments ) Privilégiez les aliments frais et non transformés, ensuite, vous pouvez introduire progressivement des aliments plus tolérés.    2. Renforcer la barrière intestinale Mais limiter les aliments riches en histamines ou libérateurs d’histamines n’est pas la seule stratégie possible. Comme nous l’avons vu, le problème peut venir d’une dysbiose intestinale. Un intestin en bonne santé dégrade mieux l’histamine. Des probiotiques spécifiques et une alimentation riche en fibres peuvent être bénéfiques. 3. Gérer le stress Le stress chronique peut exacerber les symptômes. Ainsi en cas d’épuisement avec très forte baisse de production de cortisol (type burn-out)  les taux d’histamine vont grimper, induisant potentiellement l’apparition de cette intolérance à l’histamine.  Des techniques de relaxation, comme la méditation ou la cohérence cardiaque, sont recommandées. L’intolérance à l’histamine peut être déroutante, mais avec une approche holistique et naturelle, il est possible de retrouver un équilibre et un bien-être au quotidien. L’intolérance à l’histamine est complexe et chaque personne est unique, c’est important de bien se faire accompagner.  La consultation avec un naturopathe  peut-être complémentaire à la médecine conventionnelle, en ayant une approche sur l’hygiène de vie au global, sans se substituer à un avis médical ni arrêt de traitement. Les conseils fournis ici ne sauraient se substituer à un avis médical, la naturopathie s’inscrit dans une démarche de complémentarité, n’arrêtez jamais un traitement en cours sans l’autorisation de votre médecin qui est le seul habilité à poser un diagnostic, prescrire ou modifier un traitement allopathique. Offrez-vous 7 jours pour retrouver votre énergie ! Un guide naturopathique (GRATUIT) pour un sommeil profond et réparateur. Conseils pratiques Rituels naturels Astuces alimentaires et hygiène de vie J’accède au guide

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