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Ostéoporose : Que faire ? 7 conseils d’hygiène de vie essentiels

L’ostéoporose touche plus de 3 millions de personnes en France. Face à cette fragilisation osseuse, adopter une hygiène de vie adaptée constitue un pilier fondamental pour préserver votre capital osseux. Découvrez des solutions naturelles et efficaces pour prendre soin de vos os au quotidien. Comprendre l’ostéoporose pour mieux agir L’ostéoporose se caractérise par une diminution de la densité osseuse, rendant les os poreux et fragiles. Cette pathologie silencieuse augmente considérablement le risque de fractures, notamment au niveau des vertèbres, du col du fémur et des poignets. La bonne nouvelle ? Une hygiène de vie adaptée peut ralentir cette évolution et même améliorer votre densité osseuse. 1. Adopter une alimentation reminéralisante Votre assiette est votre première alliée contre l’ostéoporose. Contrairement aux idées reçues, les produits laitiers ne sont pas les seules sources de calcium biodisponible. Les légumes verts à feuilles comme le chou kale, le brocoli et les épinards regorgent de calcium facilement assimilable. Les graines de sésame, notamment sous forme de purée de tahini, constituent également une excellente source, tout comme les amandes, les sardines avec arêtes et certaines eaux minérales riches en calcium. L’objectif quotidien se situe entre 1000 et 1200 mg de calcium selon votre âge et votre sexe. Mais attention, le calcium seul ne suffit pas. La vitamine D joue un rôle crucial dans son absorption. Privilégiez les poissons gras comme le maquereau, la sardine et le saumon, les œufs de qualité biologique et les champignons exposés au soleil. Un terrain trop acide favorise la déminéralisation osseuse. C’est pourquoi il est essentiel d’intégrer massivement des aliments alcalinisants : légumes frais et colorés, fruits mûrs, aromates et herbes fraîches, graines germées. Ces aliments permettent de maintenir un équilibre acido-basique favorable à la santé osseuse. 2. Pratiquer une activité physique adaptée L’exercice physique ne se contente pas de renforcer vos muscles, il stimule directement la formation osseuse. La marche dynamique reste l’activité la plus accessible : 30 minutes par jour minimum suffisent à solliciter vos os de manière bénéfique. Le renforcement musculaire doux comme le yoga, le Pilates ou le tai-chi améliore également votre équilibre et votre coordination, réduisant ainsi le risque de chutes. La danse constitue une option particulièrement intéressante car elle combine sollicitation osseuse, travail de l’équilibre et plaisir. Pour ceux qui préfèrent les activités aquatiques, l’aquagym offre une alternative sans impact, idéale pour débuter en douceur. En revanche, les sports à impact violent ou présentant un risque de chute important méritent une attention particulière et doivent être pratiqués avec précaution. 3. S’exposer au soleil  La vitamine D se synthétise naturellement grâce à l’exposition solaire. Quinze à vingt minutes d’exposition quotidienne de vos avant-bras et de votre visage, suffisent à produire la vitamine D dont votre organisme a besoin. Privilégiez les horaires avant 11h ou après 16h pour éviter les rayons trop intenses. D’octobre à mars, sous nos latitudes, le soleil n’est pas assez fort pour permettre cette synthèse. Une supplémentation devient alors souvent nécessaire. Parlez-en avec votre praticien de santé pour adapter le dosage à vos besoins spécifiques. 4. Éliminer les facteurs acidifiants Certaines habitudes du quotidien favorisent la déminéralisation osseuse en acidifiant l’organisme. Le café et le thé noir consommés en excès (au-delà de 2 tasses par jour) peuvent perturber l’équilibre minéral. Le sel raffiné, les sodas et boissons sucrées riches en acide phosphorique, le tabac et l’alcool constituent également des ennemis de vos os. Le tabac, en particulier, augmente considérablement le risque d’ostéoporose en perturbant l’absorption du calcium et en accélérant la perte osseuse. Si vous fumez, arrêter représente l’une des meilleures décisions pour votre santé osseuse. Les protéines animales en excès, les céréales raffinées et les aliments transformés industriels méritent également d’être modérés car ils acidifient le terrain. 5. Optimiser ses apports en micronutriments Au-delà du calcium et de la vitamine D, d’autres nutriments jouent un rôle essentiel. Le magnésium est indispensable à la fixation du calcium sur les os. On le trouve dans les oléagineux comme les amandes, noisettes et noix de cajou, les céréales complètes, les légumineuses, le chocolat noir à 70% minimum et certaines eaux magnésiennes. La vitamine K2, moins connue mais tout aussi importante, dirige le calcium vers les os plutôt que vers les artères où il pourrait s’accumuler dangereusement. Les aliments fermentés comme le natto ou la choucroute, les œufs, le fromage à pâte dure et le beurre cru en contiennent naturellement. Le silicium contribue également à la reminéralisation. La prêle des champs en infusion, l’ortie, le bambou et les céréales complètes constituent d’excellentes sources de cet oligo-élément trop souvent négligé. 6. Gérer son stress et favoriser un sommeil réparateur Le stress chronique et le manque de sommeil perturbent l’équilibre hormonal et favorisent l’inflammation, nuisant directement à la santé osseuse. La cohérence cardiaque, pratiquée trois fois cinq minutes par jour, permet de réguler le système nerveux de manière simple et efficace. La méditation ou la sophrologie, à raison de 10 à 20 minutes quotidiennes, apportent également des bénéfices significatifs. Installer des rituels du coucher favorise un sommeil de 7 à 8 heures, durée nécessaire à la régénération osseuse nocturne. Les activités relaxantes comme la lecture, les bains tièdes ou les massages contribuent à diminuer le cortisol, hormone du stress qui accélère la perte osseuse lorsqu’elle est chroniquement élevée. 7. Prévenir les chutes au quotidien Avec l’ostéoporose, une simple chute peut avoir des conséquences graves. Aménager son environnement devient une priorité : Supprimez les tapis glissants et les obstacles au sol Installez des barres d’appui dans la salle de bain et les toilettes Améliorez l’éclairage de toutes les pièces, particulièrement les couloirs Portez des chaussures adaptées, stables et antidérapantes, même à l’intérieur Faites vérifier régulièrement votre vue car une mauvaise vision augmente le risque de chute Ces aménagements simples réduisent considérablement le risque de fracture et vous permettent de conserver votre autonomie en toute sécurité. Quand consulter un naturopathe ? Un accompagnement personnalisé permet d’adapter ces conseils à votre situation spécifique. Le naturopathe réalise un bilan d’hygiène de vie complet, vous propose des conseils nutritionnels sur mesure, une

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Qu’est-ce que le cadmium ? Et comment l’éliminer ?

Le cadmium fait partie de ces contaminants environnementaux dont on parle de plus en plus, et pour cause : les études récentes montrent une exposition croissante de la population française à ce métal lourd toxique. En tant que naturopathe, je souhaite vous éclairer sur ce sujet important pour votre santé et celle de vos proches. Qu’est-ce que le cadmium ? Le cadmium est un métal lourd, mou et très malléable, appartenant à la famille des métaux de transition. Il n’existe pas à l’état natif mais est naturellement présent dans la croûte terrestre et les sols. Ses propriétés physico-chimiques sont proches de celles du calcium, ce qui lui permet malheureusement de traverser facilement les barrières biologiques et de s’accumuler dans nos tissus. Pourquoi est-il dangereux ? Le cadmium est classé comme cancérogène certain pour l’homme par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC – Groupe 1). Les cancers principalement associés sont ceux des voies respiratoires, notamment du poumon. Ses effets sur la santé sont multiples : Atteintes rénales : le cadmium affaiblit le système de filtration des reins, provoquant une protéinurie (présence de protéines dans les urines) Fragilité osseuse : il peut entraîner de l’ostéoporose et augmenter le risque de fractures Troubles de la reproduction : effets mutagènes et toxiques pour la reproduction Risques cardiovasculaires : aggravation de la mortalité globale selon certaines études récentes Cancers potentiels : pancréas, prostate, rein, sein, endomètre, thyroïde L’élimination du cadmium est extrêmement lente, avec une demi-vie de plusieurs décennies dans le corps humain. Il s’accumule principalement dans le foie, les reins et les os. Vous l’aurez compris, il peut être présent dans notre quotidien en petite quantité en fonction de notre consommation alimentaire. Mais nous allons voir maintenant des solutions pour l’éliminer du corps et des conseils alimentaires de bases pour l’éviter. Où trouve-t-on le cadmium ? Sources environnementales Le cadmium est présent naturellement dans les sols, mais certaines activités humaines augmentent considérablement sa concentration : Les engrais phosphatés : principale source de contamination agricole. Certains engrais peuvent contenir jusqu’à 100 mg/kg de cadmium. Les activités industrielles : métallurgie du zinc, production de pigments, fabrication d’accumulateurs (batteries), incinération de déchets Le tabac : la fumée de cigarette est une source majeure d’exposition pour les fumeurs Sources alimentaires L’alimentation est la principale voie d’exposition au cadmium pour les non-fumeurs. Aliments naturellement riches en cadmium : Abats (foie, rognons) : ces organes filtrent les toxines et accumulent les métaux lourds Coquillages et fruits de mer : huîtres, moules, coques Algues alimentaires Aliments contributeurs majeurs (si consommation régulière) : Pain : 22 % de l’exposition totale Pommes de terre : 12 % de l’exposition Céréales du petit-déjeuner : particulièrement problématiques pour les enfants Pâtes et riz Légumes verts (salades, épinards, choux) Le cas particulier du chocolat Le chocolat, et plus précisément le cacao, fait actuellement l’objet d’une attention particulière concernant sa teneur en cadmium. Pourquoi le chocolat contient-il du cadmium ? Le cadmium n’est évidemment pas ajouté volontairement. C’est une contamination d’origine naturelle liée au terroir de culture. Le cacaoyer absorbe le cadmium présent dans le sol, qui se retrouve ensuite dans les fèves. La géologie en cause Certaines régions du monde ont des sols naturellement plus riches en cadmium, notamment : L’Amérique latine (Pérou, Équateur, Colombie) : sols volcaniques particulièrement riches en cadmium Les sols développés à partir de roches calcaires Le paradoxe du chocolat bio Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les chocolats bio et équitables d’Amérique latine contiennent souvent plus de cadmium que les chocolats conventionnels. Ce n’est pas dû à l’agriculture biologique en soi, mais au fait que : Le cacao bio provient principalement d’Amérique latine (sols volcaniques riches en cadmium) Le cacao conventionnel vient surtout d’Afrique de l’Ouest (sols plus pauvres en cadmium) Comment éliminer le cadmium du corps ? La difficulté de l’élimination naturelle Il faut être honnête : l’organisme élimine le cadmium extrêmement lentement. C’est pourquoi la prévention et la réduction de l’exposition sont primordiales. La chélation : principe de base La chélation est le processus par lequel une substance se lie aux métaux lourds pour former des composés inactifs qui peuvent être éliminés par les urines ou les selles. Solutions naturelles de détoxification ⚠️ Important : Toute détoxification doit être progressive et douce. Il est essentiel que vos émonctoires (foie, reins, intestins) soient en bon état de fonctionnement avant d’entreprendre une détox des métaux lourds. Je recommande de consulter un naturopathe ou une personne compétente dans ce domaine pour un accompagnement personnalisé. 1. La chlorelle (Chlorella) C’est la référence pour éliminer les métaux lourds naturellement. Cette micro-algue d’eau douce possède une membrane cellulosique capable de chélater les métaux lourds, notamment le plomb, le mercure et le cadmium. 2. La spiruline Cette micro-algue aide également à éliminer les métaux lourds de l’organisme tout en apportant de nombreux nutriments. 3. La coriandre Riche en composés spécifiques, elle agit comme un chélateur naturel du mercure, du plomb et du cadmium. 4. Le curcuma La curcumine réduit la toxicité des métaux lourds (mercure, cadmium, plomb) grâce à sa capacité à piéger les radicaux libres et à activer les enzymes hépatiques détoxifiantes. 5. L’ail (notamment l’ail des ours) Riche en composés soufrés et en sélénium, l’ail atténue la toxicité neuronale, hépatique, rénale et sanguine induite par les métaux lourds. 6. Le chardon-Marie Cette plante soutient les fonctions hépatobiliaires essentielles pour l’élimination des toxines. 7. Le pissenlit Il stimule les fonctions du foie et des reins, aidant à éliminer le plomb, le mercure et le cadmium. 8. Le brocoli Riche en glucoraphanine, il active les enzymes chargées de neutraliser les substances toxiques et carcinogènes. 9. Les probiotiques Les bactéries « amies » du microbiote peuvent absorber les métaux lourds. Les lactobacilles captent notamment l’aluminium, l’arsenic et le plomb. Les règles de base pour se protéger du cadmium 1. Privilégier les aliments riches en zinc et en fer Le zinc crée des protéines capables de capter le cadmium et d’inhiber sa toxicité. De plus, le zinc, le fer et le calcium entrent en

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